QUI SUIS-JE ?

Je me présente, je m’appelle Sarah.

Je suis diplômée en Science Religieuse Musulmane de l’IMED (Institut Musulman d’enseignement à Distance).

A la base, je voulais enseigner les sciences religieuses mais le destin m’a orienté vers l’enseignement de la langue arabe. J’y ai pris goût et, maintenant, je ne peux plus m’en passer.

Laissez-moi vous raconter mon parcours.

J’ai débuté l’apprentissage de la langue arabe en partant de zéro. Je ne connaissais même pas l’arabe familier.

Le seul mot que je connaissais, c’était « Lebess » (لابأس = ça va) car j’entendais ma mère le répéter 50 fois lorsqu’elle parlait au téléphone avec la famille d’Algérie.

J’ai commencé à apprendre l’arabe littéraire à l’âge de 20 ans.

Je n’avais, à cette époque-là, aucune connaissance des pédagogies alternatives. Je me suis donc naturellement tournée vers un parcours classique en institut.

Les années passaient, un an, deux ans, trois ans, et je ne voyais pas de progression à l’oral.

J’étais très forte à l’écrit mais j’étais incapable de formuler une phrase à l’oral.

J’ai immigré en Algérie en 2012 et j’y suis restée deux ans et demi.

Cela m’a permis d’apprendre l’arabe familier mais pas du tout l’arabe littéraire.

A mon retour en France, j’ai repris l’apprentissage de l’arabe littéraire en cours particulier avec des professeures égyptiennes qui ne parlaient pas un mot de français.

J’ai compris que je progressais beaucoup plus vite avec les cours particuliers car j’avançais à mon rythme et non au rythme d’un groupe.

J’ai terminé les 4 tomes de Médine, je me suis formée au sarf (la morphologie) et j’ai étudié le livre de référence en grammaire arabe « Al-Ajroumiya ».

Mais je vais vous étonner. Si aujourd’hui j’arrive enfin à parler arabe avec aisance après 8 années d’études, ce n’est pas grâce à l’enseignement classique mais plutôt grâce à toutes les actions que j’ai personnellement mises en œuvre en parallèle des études classiques.

Avec le recul, je comprends quelles sont les actions qui m’ont vraiment permises de progresser et, a contrario, quelles sont les actions qui ont juste été une perte de temps. 

Lorsque les troubles DYS (troubles des apprentissages) de ma fille ont été diagnostiqués, j’ai commencé à m’intéresser à la psychologie cognitive, aux neurosciences et aux pédagogies alternatives.

Tout ce que j’apprenais au cours de mes recherches ne faisait que confirmer mes soupçons concernant l’inefficacité du système classique : les méthodes classiques auxquelles nous sommes habitués ne sont pas adaptées au fonctionnement naturel du cerveau. 

J’ai la conviction que les méthodes les plus efficaces sont les méthodes les plus ludiques.

J’ai décidé de créer la plateforme « matriser-larabe.com » pour apporter ce qui manque cruellement à l’enseignement de la langue arabe : l’aspect ludique.